8. The Gravedancers de Mike Mendez
Genre: Horreur USA
Année : 2006
Durée : 95 minutes
L'histoire : Trois amis vivent un mois cauchemardesque. A leurs trousses, un enfant diabolique, un tueur muni d'une hache et un violeur...
Avis :
Il faut remonter à une petite dizaine d’années pour me remémorer des films de Mike Mendez. J’me souviens d’avoir bien trippé sur son Serial Killers et avoir moyennement aimé sa seconde livraison « Le couvent » (pas totalement raté mais mis au pilori à cause de l’attente suscitée par le premier effort).
Ici, j’aime assez l’idée de l’incantation maléfique qui prend effet lorsqu’on danse sur une tombe. Trois amis ont commis l’impair en éclusant pas mal d’alcool aux funérailles du quatrième larron de la bande. Puis, chacun de son côté va être confronté à un revenant dans leur quotidien. Là, on passe dans l’ultra balisé mais quelques scènes sont franchement bien foutues (par ex. une revenante qui investit le lit conjugal dans un ralenti du plus bel effet).
Je trouve que le film est bien tenu par le réalisateur de bout en bout. Sous des atours de production hollywoodienne, Mendez envoie un gros clin d’œil à tout un pan du cinéma d’auteur horrifique en habillant ses poltergeist, lorsque ceux-ci prennent corps dans le monde réel, en sosies indéniables des revenants du premier Evil dead. Mendez continue, ensuite, à prendre ses aises en adoubant Tchéky karyo en parapsychologue loufoque tout droit issu du film Ghostbusters. Cette nouvelle référence passe comme une lettre à la poste tant la maîtrise de Mendez ne souffre plus d’aucune contestation.
Franchement on passe un agréable moment, sans prises de tête. C’est pourquoi on passe assez facilement, à posteriori, sur la ficelle scénaristique qui envoyait, par un hasard des plus fortuits, danser nos trois héros sur les tombes d’une tueuse, d’un jeune pyromane et d’un sadique.
Pas un chef d’œuvre mais un produit bien au dessus de la mêlée des films d’horreur des années 2000. A noter que Dominic Purcell (Prison break) n’apporte aucun crédit au film tant son jeu frise l’insipide.
Note : 14,5/20
Ber