2. NUIT DU FANTASTIQUE 2004
Mindhunters de Renny Harlin (USA)
Synopsis :
Avis :
On aurait pu appeler cette bobine « Les dix petits nègres chez les trouffions du FBI ».Des meurtres sensés originaux mais totalement aseptisés à l’écran (On veut du sang nom de Dieu !) Ouais cela se suit sans déplaisir mais ne laissera aucunes empreintes dans nos chères mémoires de cinéphiles……
L'Effet papillon de Eric Bress et J. Mackye Gruber (USA)
Synopsis :
Mais Evan va découvrir que ce pouvoir est aussi puissant qu'incontrôlable. Il va s'apercevoir que s'il change la moindre chose, il change tout. En intervenant sur le passé, il modifie le présent et se voit de plus en plus souvent obligé de réparer les effets indésirables de ses corrections...
Avis :
Ce film de SF est le type même de film étonnant qui sort un peu de nulle part ! Sur un sujet rabattu, il en sort une vison fraîche des voyages spatio-temporel. Et surtout dans son traitement des effets pervers d’actes qui visaient à améliorer le quotidien. On va de l’hilarité (je pense au colocataire gothique qui passe par différent état) à l’effroi lorsque les scénaristes n’hésitent pas à franchir les frontières du politiquement correct. Le seul petit bémol réside dans la fin qui a été édulcorée à la demande des grands pontes de la production. Heureusement le dvd nous donnera un an plus tard le director’s cut dont le final est une bombe atomique qui piétine tous les tabous. Vous resterez coi devant cet épilogue in utero!!!
Ps : A remporté le Pegase (prix du public)
Battle royale 2 de Kinji et Kenta Fukasaku (Japon)
Synopsis :
L'histoire se déroule un an après le premier film. On y suit les deux survivants rentrer chez eux et tenter d'alerter l'opinion publique sur ce qui s'est passé sur l'île. Leurs déclarations provoquent un chaos sur tout le pays, violemment réprimé par le pouvoir militaire. Ce dernier décide alors de faire participer les deux opposants à la deuxième session de Battle Royale en compagnie d'une classe beaucoup moins tendre que la précédente.
Avis : Au secours. Autant le premier battle royale nous assénait une claque magistrale dans le genre du survivor, ce film-ci n’arrive pas à se transcender dans sa démarche de dénonciation des travers de la société japonaise illustrée dans son prédécesseur. On s’ennuie ferme de bout en bout (que de dialogues interminables !) et pire, on a l’impression que cela ne finit jamais ! Un calvaire à regarder que cette révolution armée adolescente.
A savoir :
Il est à noter que le réalisateur du premier battle royale,Kinji Fukasaku, est mort pendant le tout début tournage de cette séquelle. C’est en hommage pour lui, que son fil, Kenta, a décidé de terminer le film.
Gozu de Takashi Miike (Japon) Synopsis : Minami et Ozaki sont deux yakuzas inséparables depuis que le second a sauvé la vie du premier. Ozaki ne supporte plus le stress de son existence de criminel et présente des signes de paranoïa aggravée. Alors qu'il soupçonne un chien d'être anti-yakuza, son boss décide qu'il est temps de l'envoyer ad-patres et demande à Minami de l'emmener à Nagoya et de s'en débarasser. En route, Ozaki disparaît mystérieusement.
Avis :
Alors là accrochez vous bien car votre bon sens va être chahuté mes amis !
Sur fond d’une réflexion tout en métaphore de l’éveil à la sexualité, le réalisateur nous transporte dans une ville déboussolante à bien des égards. Tout va véritablement basculer lorsque l’un des deux héros va tout bonnement se volatiliser. Enquêtant sur la disparition de son ami ( qu’il doit éliminer, je rappelle !!!!), l’autre yakuza va alors croiser une ribambelle d’originaux : cela va de la maîtresse d’hôtel qui subvient personnellement au besoin en lait de ses clients à un pseudo guide à la moitié de la face dépigmentée à la peinture blanche ( ça ne s’invente pas !), en passant par la visite d’un Minotaure onirique à la langue bien pendue ( au sens propre). Du grand n’importe quoi ! Et je vous passe les autres bizarreries qui jalonnent le récit tant il y en a. On ne comprend pas grand-chose mais on est tout de même heureux de participer à cette expérience. Surtout pour la scène finale qui vaut à elle seule le déplacement. Tout grand fan de délire bis se doit de l’avoir vue à mon avis. Sans trop entrer dans les détails, je la décrirai comme une fusion entre une scène érotique et un document sur l’accouchement ! Elle est sensée nous éclairer sur les enjeux du film mais elle ne fait que nous déconcerter encore plus. En tout cas rien que pour l’aspect visuel elle vaut le coup !!!!! Même si ce n’est pas un film fantastique ou d’horreur, Gozu (traduisez « Le grand théâtre horrifique des yakusas ») mérite sa place dans le festival.
A savoir :
Ce film a reçu le Corbeau d’argent au Bifff 2004.
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