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Ze-Fantastique-Four
7 janvier 2008

1. NUIT DU FANTASTIQUE 2003

 

 

28 jours plus tard de Danny Boyle (Angleterre)

 

Synopsis :

Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés soumis à de terribles expériences. Mais aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d'une rage incontrôlable, bondissent sur leurs "sauveurs" et les massacrent.
28 jours plus tard, le mal s'est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays, la population a été évacuée en masse et Londres n'est plus qu'une ville fantôme. Les rares rescapés se terrent pour échapper aux "Contaminés" assoiffés de violence. C'est dans ce contexte que Jim, un coursier, sort d'un profond coma...

Avis :

Boyle a essayé de remettre les films de zombie au goût du jour. Objectif réussi. Les scènes de ce Londres déserté font véritablement froid dans le dos. Et pour se différencier de notre vision commune du zombie apathique et ralenti, il les dote d’une vivacité folle ce qui nous les rend encore plus effrayant. Un bon film de genre à haute tension du début à la fin.

 

 

 

Darkness de Jaume Balaguero (USA-Espagne)

 

Synopsis :

Il y a quelque chose dans cette maison, quelque chose d'ancien et de sombre qui demeure caché, immobile et silencieux. L'obscurité est son univers. ELLE ne se déplace que quand il fait noir. ELLE en tire même son nom. ELLE vit là depuis quarante ans, dans cette maison au passé terrible, écrin d'un acte odieux, d'une barbarie épouvantable : sept enfants, des gens sans visages, un rituel bien rodé, et du sang, beaucoup de sang...
Mais un grain de sable interrompt le rituel et en fige les acteurs. C'est pourquoi ELLE attend là depuis quarante ans, ELLE attend une délivrance. Une nouvelle famille emménage dans la maison, il y a un petit garçon. Un papa extrêmement nerveux, qui contrôle mal ses excès de colère. Une famille idéale, une cible idéale, au bon endoit au bon moment, enfin...

Avis :

Cette histoire de maison hantée baigne dans une pénombre des plus inquiétantes. Le trouillomètre à tendance à grimper lorsque les éclairs mettent à jour les recoins cachés de la demeure. Ou encore quand des vieillards, voulant sortir d’un cadre mural hideux, arpentent tels des araignées le plafond.  On n’est jamais à l’aise de bout en bout. Le récit nous amène vers une sorte de rituel secret et abominable. Tout s’explique petit à petit mais sans nous rassurer le moins du monde. Et ce n’est pas le lourd de sens fondu au noir final qui nous fera quitter la salle d’un pas apaisé…

 

 

Maléfique de Eric valette (France)

 

Synopsis :

Quatre détenus partagent la même cellule. Ils découvrent un jour, derrière une pierre descellée, le journal d'un prisonnier enfermé au début du siècle. Ce recueil contient des formules magiques qui permettraient de s'évader. Mais après cette trouvaille, des phénomènes étranges se produisent...

Avis :

Un très bon film d’horreur français. Cela faisait longtemps que pareilles phrases n’étaient pas sorties de ma plume. Original que ce huis clos carcéral bourré de trouvailles visuelles. Je pense à la désarticulation d’un des prisonniers en lévitation ou encore à la régression d’un autre personnage au stade fœtal. En dessert, on vous sert un Clovis Cornillac très mammaire et une fin à la quatrième dimension !!!! Que demande le peuple ?

 

 

Dark water de Hideo Nakata (Japon)

Synopsis :

 

Yoshimi Matsubara vient de divorcer. Elle élève seule, dans des conditions difficiles, Ikuko, sa fille âgée de six ans. Pour améliorer leur quotidien, elle décide d'emménager dans un appartement plus grand.
Mais une fois sur place, les lieux se révèlent insalubres. Des bruits étranges retentissent à l'étage supérieur. Puis, du plafond, commence à tomber de l'eau, qui, lentement, envahit le domicile. Chaque goutte devient alors une bombe destinée à faire voler en éclats la vie fragile de Yoshimi.
Celle-ci ne trouve pas de travail. Son mari souhaite récupérer la garde de l'enfant. Le concierge n'entreprend pas de réparations dans l'immeuble... Peu à peu, l'horreur s'installe. Et à mesure que l'existence de Yoshimi se dégrade, ses pires cauchemars prennent forme.

Avis :

Un film japonais dans le quel l’eau est le véritable personnage principal. Angoissante, elle s’infiltre partout à l’image de la terreur que vont vivre une mère et une fille au prise avec un immeuble hanté. C’est très lent à démarrer. On vit de très près la détresse de ces deux personnages isolés de tous. Ici pas d’enquête paranormale à la RING mais juste le constat d’un drame qui se déroule devant nos yeux. Comme une sorte de parabole sur la difficulté d'éléver, pour une femme divorcée, une enfant seule dans le Japon d'aujourd'hui. Finalement l’effroi nous gagnera aussi lors d’un monumental climax dans un ascenseur par lequel les deux héroïnes tentent de se sauver. Effrayant au possible ! Film d’horreur atypique qui à le mérite de sortir des codes du genre mais qui loupe le label « chef d’œuvre » à cause de ses longs passages sans rythme filmés de manière clinique qui ne servent qu’à amplifier une ambiance déjà ultra lourde et d'une fin très tendue émotionnellement, nous laissant perplexe le générique défilant.

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