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Ze-Fantastique-Four
16 janvier 2012

17. Death proof de Quentin Tarantino (US version)

death

Genre: Slasher un chouïa sophistiqué

Année : 2007

Durée : 87 minutes

L'histoire : Un psychopathe allumé du volant porte atteinte à l’intégrité physique de jolies jeunes femmes croisées sur le bitume.

Avis :

Je ne vais pas aller par quatre chemins en annonçant que Tarantino supplante son pote mexicain dans leur délire « Grindhousien ». Ma démonstration ne souffrira, à mon avis, d’aucunes contestations au vu des arguments que je vais avancer.

D’abord le scénario a un petit quelque chose d’inattendu. Tarantino habille son slasher d’une tenue sophistiquée tout en scindant son film en deux parties bien distinctes avec au cœur de chacune d’elles, extirpé,  l’essence même du film de genre.

Secundo le héros du film, Kurt Rusell dans un comeback jouissif, a le charisme nécessaire pour incarner un personnage menaçant, même quand on ne le voit que subrepticement, en arrière plan, quand un groupe de filles débat âprement autour d’une table. Le contrepoids est inégal face au héros de Planet terror qui révélait un Freddy Rodriguez assez frileux dans le rôle titre (mon amour de son rôle de Rico dans la série Six feet under m’avait fait sciemment omettre de le signaler dans mon billet sur film !)

Si Tarantino ne nous en met pas plein la vue (une première scène de crash époustouflante avec point de vue différent et membres virevoltants), le réalisateur surdoué s’amuse à frustrer son auditoire en jouant la carte de l’ellipse sur une lap dance prometteuse (et hop !, voilà le panneau « bobine manquante »). Il se permet même la cool attitude ultime en usant de formule emprunte de néologisme (Quand les deux flics, personnages récurrents liant le diptyque, discutent du crash, ils inventorie le délit en « homicide véhiculaire » !)

Si le premier segment de Death Proof épouse les codes du slaher sérieux, la seconde partie se la joue un peu plus parodique avec notre psychokiller qui tombera sur un os. Ses futures victime se révéleront être aussi des as du volant à la volonté d’acier !

Je ne me suis pas embêté une seconde (malgré pas mal de scène dialoguée au contenu volontairement futile) et ai pris un pied d’enfer à suivre cette pantalonnade horrifique sans prétention aucune. Le final un peu abrupte jure quelque peu mais c’est surement dans un souci de surprendre le spectateur que Tarantino a terminé brutalement son hommage au film d’exploitation. Le sans faute n’est pas loin ! Et ce n’est pas la reprise anglaise du « Laisser tomber les filles » de Gainsbourg refermant le film qui dénotera le moins du monde. Jubilatoire !

Note : 18/20

Ber

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Commentaires
A
personnellement, j'ai vu la version de 2 heures et je me suis vraiment fait suer
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Ze-Fantastique-Four
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