43. Le Père Noël contre les Martiens

11 août 2011

43. Le Père Noël contre les Martiens

genre: fantastique
année: 1964
durée: 1h20

l'histoire: A des milliers de kilomètres du Pôle Nord, un complot se prépare. Kima et un petit groupe de martiens, armés de pistolets paralysants, sont en route pour kidnapper le Père Noël.

la critique d'Alice In Oliver:

Evidemment, un tel titre, à savoir Le Père Noël contre les Martiens, ne peut laisser indifférent un nanardeur dans l'âme.
Il était donc logique d'aborder cette curiosité en ces lignes ! Encore une fois, un tel intitulé laisse rêveur.
Vous vous en doutez: cette bisserie n'a aucune prétention, si ce n'est de proposer un divertissement conçu pour faire passer les fêtes de Noël.

Au niveau du scénario, les choses commencent déjà à se compliquer sérieusement. Attention, SPOILERS ! Noël approche et les lutins travaillent avec acharnement dans l'atelier du Père Noël. Pendant ce temps, sur la planète Mars, des extraterrestres observent les événements qui se déroulent sur notre planète.
Nos aliens de service, affublés de tenues moulantes vertes fluos, jalousent les petits enfants terriens. Après tout, pourquoi les martiens ne pourraient-ils pas avoir leur propre Père Noël ?

Pour cela, rien de plus simple ! Les extraterrestres débarquent sur la Terre. Ils kidnappent le Père Noël, ainsi que deux bambins braillards qui ne servent à rien. La suite ? Que dalle ! Ce film est une véritable merveille de cabotinage, les acteurs (enfin... acteurs...) sont condamnés à discuter et à philosopher sur les fêtes de Noël, le tout se déroulant presque dans une seule et unique pièce (une sorte de garage censé reconstituer l'intérieur d'une soucoupe volante).

Absolument minable ! Vous l'avez donc compris: Le Père Noël contre les Martiens est donc un film fauché et un furieux nanar, qu'il conviendra de regarder (au moins) au 36ème degré. Impossible de dire ce qui se trame dans la tête du cinéaste, Nicholas Webster, pour signer une bouserie pareille.
Toutefois, on retiendra une ou deux (pas plus...) séquences parfaitement grotesques, notamment un ours (enfin... un homme déguisé en ours) et un robot qui viennent attaquer les deux moutards de service.

Pour le reste, le charme nanardeux de cette série Z repose évidemment sur son personnage principal, donc, le Père Noël, franchement minable et lamentable. Toutefois, les très jeunes gosses pourront apprécier cet OFNI du cinéma. Voilà un film qui pourrait scotcher vos enfants lobotomisés devant la télé et vous apporter une paix royale le soir de Noël. Profitez-en alors pour passer un délicieux moment avec madame !