4. La meute de Franck Richard
Genre: Horreur Français
Année : 2010
Durée : 85 minutes
L'histoire : Charlotte fuit sa vie. Sur une route déserte, elle prend Max en stop. Max disparaît dans un routier quelques kilomètres plus loin. Intriguée, Charlotte revient sur les lieux la nuit et se fait surprendre par La Spack, propriétaire du bar, femme étrange en charge d'une drôle de Meute. Le combat de Charlotte commence...
Avis : Le programme était alléchant. Une contingence du cinéma belge, dit sérieux, se donnait rendez-vous pour un délire horrifico-gore, signé par un néo réalisateur français.
Si Yolande Moreau colle tout à fait au rôle de la tavernière péquenaude, on tique déjà un peu devant la performance d’Emilie Dequenne, jouant la jeune paumée ( se rajeunissant, au passage, d’une bonne dizaine d’année !).
Le film tient la route jusqu’à mi course et la découverte des sombres secrets de la propriétaire du bar. Même la scène où les zombies (d’anciens mineurs pour le côté social un brin racoleur malheureusement) sortent du sol instaurent un climat assez tendu avec des effets spéciaux assez jouissifs.
Puis vient la débandade. A cause d’un scénario inepte, on ce comprend plus rien sur la direction prise par le film. Par exemple, on y croise une bande de motards qui se barricadent sans véritable raison. Ou bien juste pour mettre en image une scène d’attaque zombiesque dont l’originalité frôle le niveau zéro. Et ensuite, le vide sidéral.
On retiendra une petite bonne idée (les zombies qui se réveillent lorsqu’une goutte de sang touche le sol) et d’ innombrable effets de style ratés (une scène construite avec un linéarité débridée ou encore un final qui joue les oracles funestes pour la malheureuse survivante)
Ajoutez à cela un Benjamin Biolay aussi impavide que dans la chanson française. C’est bon, n’en jetez plus !
Au final, le fait qu’une partie du film ait été tournée dans les terrils de mon enfance (ah, le bon Borinage Wallon !) restera dans ma mémoire comme une anecdote quelque peu misérable...
Note : 6/20
Ber