BRIC-à-BRAC N° 5 : Petit coup d'oeil dans l'rétro.

Avant-propos:

Petit regard sur le passé avec ce dossier que j'avais réalisé il y a plus de 10 ans sur un site tombé dans les oubliettes du net.... 

Dossier sur le Gore:

C’est quoi ???

Quand vous prenez votre dico, il vous donnera cette définition : se dit d’une œuvre de fiction privilégiant les scènes sanglantes. Ce terme dérive de l’anglais « gore » qui veut dire sang séché.


       





Qui aime et pourquoi ???

Le plus délicat maintenant est de vous expliquer pourquoi certaines personnes (comme moi) sont attirées le gore. Peut-être a-t-on été tueur en série dans une vie antérieure mais je ne crois pas. Ou alors ce n’est que les signes avant-coureurs d’une futur psychopathie ravageuse, je ne le pense pas non plus. Pour être réaliste, nous n’avons aucun désordre mental (quoique certain…) mais nous aimons le gore point barre. Il y a plein de bonnes choses à en retirer : du bon sang à la couleur variante en fonction qu’il soit artériel ou veineux, un joli cerveau qui nous dévoile ses secrets ou encore une bonne éviscération pour faire un petit inventaire corporel. C’est le pied !!!!
Une chose est sûre, un film gore est le meilleur cours d’anatomie que vous aurez dans votre vie!!!



             

Quel support ???

Il peut se retrouver sur tous les supports (BD, livres, peinture…).
Mais c’est surtout au cinéma qu’il est le mieux illustré comme vous pouvez le voir avec toutes les images qui tapissent cette page !!! N’étant pas un mordu qui aurait vu tous les films sur le sujet, je vais vous parler des quelques œuvres que j’ai visionnées.

BAD TASTE

Chef d’œuvre gore qui nous raconte l’invasion d’ET dans une ville de Nouvelle-zélande dans le but d’emmener des spécimens humains pour ouvrir un fast-food chez eux. Décapant et sanglant : un must réalisé avec presque rien. Réalisé par Peter Jakson à qui l’on doit également Brain Dead que je n’ai pas encore visionné bien qu’il soit, paraît-il, une référence dans le genre.

           





HELLRAISER I

Un scénario plus solide mais le sang y est omniprésent. Un cube peut ouvrir une dimension où l’on peut vivre une expérience unique mêlant souffrance et plaisir. Ce monde est habité par les effrayants Cénobites qui empêchent toute fuite. Excellent film. NB : les suites sont très inégales.

    


ZOMBIE

Romero est l’un des maîtres de l’horreur (La nuit des morts-vivants). Même si son œuvre a un peu vieilli, elle reste encore une référence. Ici les zombies envahissent le monde. Il n’y a pas de début ni de fin : le film commence sur une bande de gens qui sont aux prises avec des zombies et se termine sans jamais d’explication sur leur origine et ne propose pas vraiment de solution pour s’en débarrasser .Rien que pour ça et les effets sanglants (fait maison) , il est à voir.

THE THING

Une entité ET décime des gens isolés dans le grand nord en passant de corps en corps. Superbe production dans laquelle on est constamment sous pression (isolement, méfiance collective car le monstre est indétectable..). Les effets gore (lorsque l’entité sort des corps) sont un modèle du genre. Un des meilleurs film de Carpenter.

EVIL DEAD TRILOGY

Sans doute mon coup de cœur. Le premier nous montre une bande de pote qui découvre une maisonnette abandonnée et décide de s’y réfugier. Ils vont avoir à faire a d’étranges esprits frappeurs. Cultissime par le résultat à l’écran avec le peu d’argent investi .Le n°2 n’est qu’un remake du 1 mais mieux financé. Le meilleur pour moi qui marie avec réussite gore et humour. Le dernier est un peu plus accès sur la comédie mais il nous réserve tout de même quelques bonnes scène. (Ash, le héros, est projeté dans le passé). Le meilleur rôle du magnifique acteur Bruce Campbell (la série Brisco County JR) qui campe le héros dans les 3 films.

 

Bien entendu des cinéastes filment des scènes gores sans que leur réalisation en porte l’étiquette. Je pense à Brian De Palma : le meurtre à la perceuse de Body double, l’implosion finale du méchant dans Fury… On pourrait citer également Wes craven (Freddy),  et même à la limite Tarantino qui fait référence au gore  dans Pulp fiction (la tête de Marvin qui explose et dans Reservoir dogs (les lacérations sur le visage du flic au rasoir). Je songe également au film Nurse betty avec son impressionnante scène de scalp ou à Hannibal avec sa scène où Hopkins scalpe Liotta et lui fait goûter sa propre cervelle !!!

JEUX VIDEO

Je voudrai faire une parenthèse pour vous parler de l’excellent jeu Resident Evil qui traite admirablement du gore en nous plongeant dans une ville envahie de zombies (pour le 2 et le 3, le 1 nous baladant dans une maison hantée). Aussi flippant qu’un film (si ce n’est pas plus), les référence sont légions et il fait largement honneur au genre.

CONCLUSION

Quel monde étrange que celui du gore. Au final, je crois pouvoir affirmer qu’il faut être tout d’abord être un vrai fan de ciné pour ensuite s’intéresser à ce style de film. Cela me ferai frémir qu’un gars me dise qu’il ne regarde que ça !
Merci à tous les réalisateurs cités ci-dessus de nous montrer un cinéma différent.
                                                                                                                                     

BER

Comments

[Ber]

Merci pour ces précisions bien à-propos !!!!!



ber

[princécranoir]

Intéressant survol de la question qui remonte en effet très loin. Avant même le film de H.G. Lewis dont parle Alice in Oliver, il y avait le grand-guignol au théâtre qui donnait à voir des membres sectionnés et autres effets d'hémoglobine. Tout ce décorum a été ensuite repris par des groupes de Metal et de rock décadent sur scène (de John Cale aux extra-terrestres de WASP).

[Alice In Oliver]

ça reste un film à voir même s'il a beaucoup vieilli.

[Ber]

je connaissais pas blood feast à l'époque!


d'ailleurs je l'ai jamais vu même auj.


ber

[Alice In Oliver]

Voilà un article intéressant mais dommage que tu ne parles pas (ou alors j'ai mal lu...) de Blood Feast, qui est tout de même le premier film gore !